GP d’Azerbaïdjan: week-end parfait pour Perez, nouveau doublé pour Red Bull.
Sergio Perez a remporté le Grand Prix d’Azerbaïdjan devant son coéquipier Max Verstappen. Red Bull Racing réussit un nouveau doublé et accroît son avance au championnat du monde.
La présence de Verstappen dans le trio de tête n’avait pourtant rien d’évident en début de Grand Prix. Relégué au 15e rang sur la grille de départ en raison d’un problème mécanique lors des qualifications de samedi, le Néerlandais a réalisé l’une des remontées au classement dont il a le secret. Verstappen a tout de même profité d’un léger coup de pouce du destin, quand la voiture de sécurité a fait son entrée en piste pour évacuer la voiture immobilisée de Lance Stroll au 18ᵉ tour.
Centième podium pour Alonso
Sur le coup, Verstappen et les autres pilotes qui n’avaient pas encore changé leurs pneumatiques ont profité d’un arrêt « gratuit » aux stands. Le Néerlandais a ensuite pu gérer sa fin de course, loin devant Alonso. La performance des deux pilotes Red Bull sur le circuit de Djedda confirme que la RB19 de l’écurie autrichienne domine largement ses adversaires en ce début de saison.
La course a également été marquée par l’imbroglio autour de la sanction de dernière minute infligée à Alonso. L’Espagnol initialement troisième, comme à Bahreïn, a écopé de dix secondes de pénalité qui l’ont fait reculer au quatrième rang et privé du centième podium de sa carrière. Le double champion du monde − 2005 et 2006 −, qui avait démarré la course en trombe, dépassant Pérez au premier virage, avait rapidement été pénalisé de cinq secondes pour un mauvais positionnement sur la grille de départ. Il avait ensuite profité de l’intervention de la voiture de sécurité pour rentrer aux stands et effectuer cette pénalité, mais un cric avait touché sa voiture durant ces cinq secondes, provoquant une nouvelle sanction de dix secondes officialisée après la cérémonie protocolaire.
Mais son écurie, Aston Martin, a fait appel de cette pénalité et a finalement eu gain de cause en prouvant que plusieurs écuries n’avaient pas été pénalisées dans des cas similaires par le passé, obligeant la FIA à revoir sa décision. A 41 ans, Alonso confirme qu’il devrait jouer les premiers rôles tout au long de la saison. A condition que la monoplace d’Aston Martin ne rencontre pas de nouveaux problèmes de fiabilité après l’abandon de Stroll.
Par Denis Ménétrier